Admin
Admin
Messages : 62
Date d'inscription : 12/04/2018
Localisation : Par ici.
Code de base pour tous les sujets type intrigues, annonces... en gros les sujets de texte simple sans spécificités.
Le contexte.
un sous titre
« Tu ne peux plus fuir, cette fois tu vas devoir rester et écouter ce que j’ai à te dire : Je t’aime. Je t’aime à un tel point que ça me dévore... Je t’aime tellement, et je sais que tu m’aimes aussi. Je t’en prie, dis-moi que tu m’aimes... Dis-moi que tout ce qu’on s’est infligé, tous ces mensonges, toutes ces trahisons, toutes ces disputes avaient une raison d’être. Dis-moi que c’était pas pour rien... »
Et j’étais là, le cœur battant… Le cœur cognant tellement fort dans ma cage thoracique, le sang se propulsant tellement vite dans mes veines… En pleine crise de tachycardie, peut-être ? Les joues rougies par l’émotion, les yeux brillants de larmes, presque suppliants… J’étais au supplice. Plus rien n’importait autour de moi. Tu étais là, j’étais là et seule la palpitation saccadée de mon cœur dans ma poitrine brisait le silence qui pesait entre nous. J’attendais que tu réagisses. J’attendais que tu répondes quelque chose. J’attendais que tu m’aimes enfin. Chaque minute, chaque seconde sans réaction meurtrissait mon cœur et me nouait l’estomac de manière intense.
Et enfin, tu ouvris la bouche pour prendre une inspiration qui m’aspira et fit tout disparaître autour de moi. Et je me réveillai, assise et pantelante dans ton lit, entre tes draps de satin. Je palpai le matelas de part et d’autres de ma tête, essayant de contrôler mon souffle irrégulier. Je regardai autour de moi. La place près de moi était vide et froide. Une fois calmée, je pris la décision de me lever et d’enfiler cette robe de chambre en soie blanche qui traînait sur une chaise.
Me dirigeant dans la pièce voisine, je t’aperçus. Tu étais de dos, devant la fenêtre, les mains derrière toi, observant l’immensité de l’eau et de son coucher de soleil. Cette sensation de déjà-vu, comme si j’avais déjà vécu cet événement par le passé… Je m’approchai de toi doucement, et une fois à ta hauteur, je plaçai ma main fébrilement sur ton bras pour que tu te retournes vers moi. J’avais ce besoin viscéral de savoir si tu m’aimais autant que je t’aimais. J’ouvris la bouche, mais aucun son ne franchit mes lèvres.
« Après tout... Je suis juste une fille, debout devant un garçon, lui demandant de l'aimer. »